Au printemps dernier les 2 finalistes de juin 2020 se voyaient bien dans un face à face revanchard pour la prochaine élection municipale intermédiaire.
C’était sans compter sur le ras le bol des électeurs pour ce jeu politique entre deux. Pour rappel seulement 55,6% de votants au lieu des 75,88% en 2014. Cette désaffection pour une élection au plus près de nos préoccupations quotidiennes, aurait dû interpeler les candidats sortants sur la pertinence de leurs politiques.
Aucune des deux solutions apporte espoir et optimisme. Face à une actualité sombre, une ville fatiguée, des mutations de comportements, peut-on se satisfaire de candidats qui jouent « tu me tiens par la barbichette » en faisant fi de la population. Nous avons un sortant qui a fait son temps, usé et en panne d’imagination et un nouveau sorti du chapeau de la métropole, qui théâtralise le rejet du premier, espérant récolter à son profit tous les mécontentements que laissent derrière lui son adversaire.
𝐐𝐮𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬𝐩é𝐫𝐞𝐫𝐥𝐞𝐬𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐑é𝐦𝐨𝐢𝐬𝐝𝐞𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞𝐜𝐨𝐧𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ?
Voir la ville continuer à se dégrader et passer à côté des défis qui nous attendent. Les paroles, les sourires, les promesses intenables, les photos vip, n’y changeront rien… Cette politique est morte et ne correspond plus à l’attente des citoyens.
L’espoir réside à proposer un véritable contre-pouvoir, une alternative positive pour construire un projet de ville ambitieux. Il est important de faire comprendre aux Saint-Rémois que la politique qui les touche au plus près dans leur vie de tous les jours, pour les jeunes, pour l’environnement, pour le logement, pour la circulation, pour la maison de retraite... est entre leurs mains... C’est pour ça que cette élection sera importante.
Une équipe citoyenne, en dehors de toute tutelle politique, pleine de bonne volonté et de compétences, son dynamisme, portée par l’exigence et son envie de s’impliquer dans la vie locale, peut donner un élan nouveau vers une politique différente que celle que l’on a.
Une équipe expérimentée qui peut aussi critiquer ce qu’elle a fait ou pas fait. Et ça, c’est intéressant.
Qui mieux qu’une femme pour porter ce regard nouveau. Qui mieux pour garantir les sécurités au quotidien, chérir le vivant, nous faire grandir ensemble et surtout nourrir le désir d’une transformation acceptable.
Il y a une espérance. Nous avons peu de temps pour remettre la ville en ordre et recréer de l’espoir, nous y croyons. GARDONS L’ESPOIR, MAIS SURTOUT AGISSONS !